Depuis de nombreuses années nos organisations syndicales interpellent les différents exécutifs sur les difficultés croissantes que rencontre le secteur social et médico-social.
Depuis plus d’un an, les professionnels sont mobilisés au niveau national pour dénoncer la dégradation de leurs conditions de travail en lien avec des politiques publiques en décalage avec les besoins d’accompagnements constatés sur le terrain.
A cela s’ajoute une paupérisation grandissante du secteur qui se traduit par une difficulté croissante dans les recrutements qui touche autant les employeurs publics que privés.
Si les précédentes mobilisations ont permis l’extension du Ségur, force est de constater que tant le décret initial du 28 avril 2022 que celui du 30 novembre 2022 laissent une grande partie de la communauté du travail social sur le carreau générant de l’incompréhension et un sentiment de mépris de la part des décideurs.
C’est le cas notamment des assistants familiaux, des administratifs et des personnels techniques, ignorés successivement par les deux décrets et sur une autre forme les médecins qui ne peuvent ainsi avoir accès au CTI.
Au niveau du Conseil départemental, les organisations FSU et SUD ont, dès le mois d’avril, interpellé l’exécutif sur la mise en œuvre du Ségur dans l’institution. Tout au long de notre mobilisation que cela soit dans le mouvement du 31 mai, dans le recensement du personnel et nos différentes interpellations, nous n’avons eu de cesse de défendre la globalité de la communauté du travail social dont chaque protagoniste participe à une chaine complexe permettant l’accompagnement des personnes les plus fragiles de notre société.
Les organisations FSU et SUD appellent à un rassemblement
le jeudi 2 février de 12h à 14h
Alco (devant l’entrée des élus) / Repas tiré du sac et prises de paroles