Le gouvernement a confirmé sa trahison en publiant le 28 avril dernier le décret « relatif au versement d’une prime de revalorisation à certains personnels relevant de la fonction publique territoriale » (voir ci-dessous)… Exit donc le Complément de Traitement Indiciaire (CTI) pour toutes et tous, et confirmation du caractère discrétionnaire de son octroi laissant libre l’employeur de l’attribuer aux agents concernés et de son choix. Les agent-es administratifs, techniques et les assistants familiaux en demeurent exlu-es…
Maigre consolation : la prime, équivalente à 49 points d’indices, suivrait l’évolution de la valeur du point sans qu’il soit réellement question qu’elle se transforme, à terme, en CTI comme certain le laissait penser.
Au conseil départemental de l’Hérault, la publication de ce décret actualise d’autant plus la demande d’audience au Président formulée par la FSU et SUD le 7 avril dernier. (Voir ici). Nos revendications restent intactes : l’application de ce décret par la collectivité et son ouverture à l’ensemble des personnels (administratifs, techniques, assistants familiaux) qui participent aux missions concernées : « protection de l’enfance, handicap, autonomie, hébergement, insertion, etc.»
Nous appelons les agent-es à rester attentifs aux suites données localement à nos revendications en lien avec ce décret, et, le cas échéant, à se préparer à une mobilisation d’envergure.
____________________________________________ LE DECRET :
« Le décret permet, pour certains agents paramédicaux et professionnels de la filière socio-éducative de la fonction publique territoriale qui exercent des fonctions d’accompagnement auprès des publics fragiles, le service d’une prime de revalorisation dont le montant est équivalent au complément de traitement instauré par le décret n° 2020-1152 du 19 septembre 2020 relatif au versement d’un complément de traitement indiciaire à certains agents publics.
Il rend aussi possible une prime de revalorisation d’un montant brut de 517 euros pour certains agents territoriaux exerçant les fonctions de médecin au sein des établissements et services sociaux et médico-sociaux, en particulier la protection maternelle infantile.
Les dispositions du décret s’appliquent au titre des rémunérations dues à compter du mois d’avril 2022. »