
Les ATSEM jouent un rôle essentiel auprès des enfants et aux côtés des enseignant.es qu’elles assistent au quotidien. Fortement mobilisé.es dès le début de la pandémie en 2020, les ATSEM ont répondu présent, elles se sont adaptées à des protocoles sanitaires successifs, elles ont assuré leurs missions dans des conditions particulièrement difficiles et contraignantes. Leur engagement et leur investissement ont été enfin reconnus, les ont rendu visibles, mais il faut que cela se traduise maintenant par des décisions concrètes !
Cette reconnaissance, elle passe par le salaire
et par l’amélioration des conditions de travail !
ATSEM, c’est une profession qui demande une qualification, des formations, un niveau de responsabilités.
Exercé très majoritairement par des femmes le métier est marqué par la précarité, les temps de travail non complets subis, la pénibilité, l’usure professionnelle liées à la charge et aux conditions de travail…
Les ATSEM et les auxiliaires de puériculture et de soins avaient jusqu’à très récemment des carrières similaires en catégorie C : cadre d’emplois accessible uniquement par concours sur titres de même niveau, déroulement de carrière sur deux grades et mêmes grilles de rémunération. Ces professionnelles exercent des responsabilités chacune dans leur domaine (soins, petite enfance) de niveau équivalent. Depuis le 1er janvier 2022, le passage en catégorie B, obtenu à juste titre pour les auxiliaires de soins et de puériculture, n’a pas été étendu aux ATSEM.
La catégorie B pour les ATSEM : une revendication juste !