Dans le monde, un droit attaqué…
Partout dans le monde, le droit de disposer de son corps, notamment le droit à l’avortement, est attaqué par le système patricial. L’avortement reste criminalisé dans 21 pays, exposant des millions de personnes à des peines sévères.
Aux USA, il est à ce jour interdit dans 17 États En Argentine, il est cependant dans la ligne de mire du gouvernement conservateur de Milei Dans la majorité des pays d’Afrique et du Moyen-Orient, il est totalement interdit ou d’un accès très restreint.
En Amérique latine les femmes et les minorités de genre luttent, et en Argentine, en Colombie et au Mexique ce droit est désormais acquis.
En Europe, un droit menacé
En Europe, il est totalement interdit en Andorre. A Malte et en Pologne les restrictions majeures confinent à l’interdiction. En Italie, l’application de la loi est considérablement entravée par des professionnel·les s’abritant derrière leur clause de conscience, par les moyens restreints alloués aux systèmes de soins, et en donnant l’accès aux centres IVG aux groupes anti-choix. En Hongrie, il est obligatoire d’écouter les battements de cœur du fœtus.
En avril 2024, suite à la constitutionalisation en France, les eurodéputé·es ont appelé les Etats membres et la Commission à inscrire le droit à l’avortement dans la charte des droits fondamentaux de l’UE. Les partis de François-xavier Bellamy et de Jordan Bardella s’y sont majoritairement opposés, tout comme de nombreux États membres ouvertement anti-IVG et qui affichent une politique de recul des droits des femmes et des personnes LGBTQIA+…
Mais qu’en est-il en France et en Occitanie ?
Rendez-vous le samedi 28 septembre à 14h30 place de la Comédie à Montpellier
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