NON à une aide à la restauration au rabais ! OUI aux chèques déjeuner pour toutes et tous !

Lors des dernières élections professionnelles en 2018 et 2022 et maintes fois dans les instances de dialogue social, la FSU a réaffirmé la revendication de l’attribution des chèques déjeuner à tous les agents dans le cadre d’un comité d’œuvre social (COS). C’est un avantage social non négligeable existant dans de nombreuses collectivités territoriales et une mesure d’équité entre les agents bénéficiant du restaurant administratif d’Alco et la majorité des autres agents travaillant sur les territoires du département.

C’est dans ce sens que la FSU a signé l’accord des 1607 heures ouvrant, en plus des modalités horaires adaptés aux agent.es, un volet social en compensation d’une augmentation du temps de travail annuel de 90 heures non rémunérées. L’amélioration significative du dispositif d’aide à la restauration devait être, pour la FSU, un objectif majeur favorisant réellement la qualité de vie au travail (QVT). Rappelons aussi qu’en 2023, le Président a refusé l’octroi de la prime inflation aux agents, même les plus précaires, considérant que le RIFSEEP 2 était suffisant.

A l’automne 2022, des discussions sur l’évolution de l’offre de restauration devait s’engager dans le cadre d’une commission qualité de vie au travail et action sociale, qui finalement n’a jamais été créée.

A ce jour, et au regard des projets de l’administration, force est de constater que l’exécutif départemental ne tient pas ses engagements en matière de QVT et de revalorisation de prestations sociales.

En vue du CST du 23 mai 2024, les élus du personnel se voient soumettre une proposition totalement inadaptée d’évolution de la prestation de la restauration extérieure (les conventions de restauration). En effet, outre le délai de carence d’au minimum 4 mois à compter du 1er mai qui s’impose sans discussion préalable, c’est la mise en place d’un dispositif n’apportant pas d’amélioration quant à son montant, présentant des conditions d’attributions rédhibitoires et un traitement administratif ubuesque que l’administration souhaite imposer.

Si son objectif affiché était d’étendre à un plus grand nombre d’agents l’accès à la prestation de restauration extérieure, la réalité en sera tout autre au regard des conditions du système qui sera mis en place.

 A ce stade, toute validation du projet présenté en instance est inenvisageable pour les élus FSU sans une prise en compte de nos nombreuses observations mais aussi d’un engagement  formalisé de l’exécutif (protocole de négociation) et ce avant la tenue du CST du 23 mai quant à la mise en place de chèques déjeuner en faveur des agents de la collectivité. 

Face au vide laissé par l’administration, nous exigeons que l’ensemble des agent.es n’ayant pas accès au restaurant administratif d’Alco, puissent bénéficier des modalités de subventions votées à la prochaine assemblée de juin, ce de manière rétroactive pour pallier les frais de repas payes plein tarif entre le 1er mai et le 30 juin . En effet, il n’est pas acceptable de voter une inégalité de traitement entre les agent.es de la collectivité.

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