L’été qui s’achève a vu se succéder des évènements climatiques extrêmes qui ont une nouvelle fois révélé la double urgence d’une rupture écologique et de moyens adaptés aux conséquences du dérèglement climatique, en particulier par le renforcement du service public. Face à la répétition des vagues de chaleur, aucun plan national d’ampleur n’a été mis en œuvre par le gouvernement en faveur du climat et d’une fonction publique résolument tournée vers la question climatique. Pourtant jamais il n’a été aussi urgent d’affronter ensemble les crises sociales et écologiques. Les alertes des scientifiques se succèdent pour expliquer que nous sommes la dernière génération à pouvoir agir pour y faire face. Le climat et les enjeux sociaux figurent en tête des préoccupations de la population et le soutien aux mobilisations récentes pour les retraites et les services publics a été massif. Mais, le gouvernement reste sourd adoptant une même logique : il justifie le refus de parler d’une autre répartition des richesses par une course sans fin à la croissance faisant fi de la situation écologique. Il n’y aura pas de résolution à la crise d’aujourd’hui avec les solutions d’hier ou le repli sur soi et encore moins en niant la réalité. C’est pourquoi il faut rapidement que cette question soit intégrée à toutes les réflexions concernant les services publics et leurs agent-es.
Retrouver ici les revendications de la FSU en faveur du climat et de la biodiversité avec les revendications spécifiques pour le conseil départemental de l’Hérault
Ce premier article est diffusé en avant première du 15ème numéro de la revue de la FSU du conseil départemental de l’Hérault, Comprendre & Agir, qui vous proposera un bilan exhaustif et transparent de son mandat 2018-2022 et une présentation détaillée de ses revendications pour les élections professionnelles du 1er au 8 décembre.