Les attaques militaires lancées ce jeudi 24 février par les armées de la fédération de Russie constituent une agression sans précédent en Europe depuis 1945. Une guerre d’ampleur a lieu aux frontières de l’UE. La responsabilité principale en incombe au gouvernement russe. La FSU s’inquiète de la situation dangereuse que cette violation du droit international constitue deux jours après que la Russie ait déjà officiellement remis en cause l’intégrité des frontières ukrainiennes ; Elle rappelle que les premières victimes des conflits décidés par les autocrates ou les chefs de guerre sont les peuples. Le peuple ukrainien, en premier chef, victime des violences et exactions liées à l’invasion, le peuple russe en proie à l’autoritarisme croissant du régime comme l’a montré la répression des courageuses tentatives d’opposition à la guerre, les peuples européens enfin qui vont subir le contrecoup énergétique de cette crise.
La guerre n’est jamais une solution : le risque de déstabilisation est majeur et cette décision fait basculer les relations internationales dans une ère nouvelle et incertaine.
Fidèle à sa tradition internationaliste, la FSU défend la paix et milite pour une solution dans le cadre multilatéral de l’ONU, qui passe par le retrait des troupes russes et le retour à des négociations qui permettent le respect des droits des peuples et non la satisfaction des ambitions impériales de tel ou tel gouvernement. Elle appelle à la mobilisation la plus large pour éviter toute nouvelle escalade militaire qui impliquerait notre pays et promouvoir une solution diplomatique négociée
C’est dans cette optique qu’elle s’engagera dans les mobilisations contre la guerre et qu’elle appelle aux mobilisations portées par le collectif des marches pour la paix, en lien avec l’appel inter-organisation : https://fsu.fr/appel-national-inter-organisations-non-a-la-guerre-en-ukraine/