
C’est à partir du courrier intersyndical adressé au Président du Département le 03 juin 2021, que l’exécutif a convié les organisations syndicales le 17 juin dernier. Un mouvement social actif des agents de la DGA-SD, tant sur le biterrois que le montpelliérain, s’anime depuis maintenant plus d’un mois et demi. Si les modalités d’actions diffèrent, avec des positions syndicales partiellement communes, les problématiques exprimées par les agents se rejoignent en plusieurs points et sont la conséquence d’une réorganisation de la DGA-SD que la FSU annonçait dès 2018 comme inadaptée et pour laquelle ses représentants avaient voté contre en Comité Technique.
Du renfort et vite !
Comme tous les syndicats l’ont revendiqué, il est plus que nécessaire de renforcer très rapidement les équipes en souffrance et elles sont nombreuses à l’exprimer. Il n’est pas admissible de laisser les agents se débrouiller face à leurs charges de travail et prioriser ce qui leur parait le plus urgent. Cette méthode qui revêt un certain laxisme est clairement source de Risques Psycho-Sociaux : elle contribue grandement à l’épuisement des équipes, participe à la perte de sens de nos actes professionnels et met en risque professionnel les agents dans leurs missions de protection de l’enfance et d’adulte vulnérable. Tout ceci n’est pas digne d’un service social et éducatif en 2021 !
Côté exécutif, les premières mesures à court terme en matière de postes sont la création de postes permanents rattachés à l’équipe relais en plus des 10 postes actés au CT de février 2021 (soit 20 postes supplémentaires sur le territoire et 4 postes de cadre relais (RTS et RTEF) ; ainsi qu’une révision des modalités de recours à des agents intérim.
S’ajoutent 28 postes de renfort. Pour répondre aux besoins actuels dans l’optique d’être pérennisés : 16 au PASEF dont 1DPMI, 4 STEF, 11 STS (ASI- ASE) et 12 à la MDA. Or, au vu des difficultés de recrutement, la FSU estime que la concrétisation de ces mesures, reste bien incertaine….