« Par définition la mise en place d’un télétravail « généralisé » va modifier la nature de la relation entre les cadres et les subordonnés. Culturellement très attaché au présentiel et à la fonction de contrôle, l’encadrement, au regard du mouvement général, va devoir modifier sa mentalité et ses pratiques historiquement ancrées dans un rapport hiérarchique comme schéma dominant. La relation de confiance cadre-agent ne va donc pas de soi, et l’utilisation accrue du terme « collaborateur » est depuis toujours le leurre d’une relation qui n’a jamais vraiment été horizontale…
Aujourd’hui, l’évolution technologique doit effacer peu à peu la marotte du tout présentiel et permettre une relation respectueuse des droits et devoirs de chacun. Lorsque l’on sait que de la qualité de vie des salariés dépend aussi la qualité (et la quantité) de leur travail.
Si l’on attend des télétravailleurs une capacité à organiser leur communication « latérale » (avec leurs collègues) et le « reporting » (terme anglais à la mode pour désigner l’action de parler de son activité), il en est de même pour les encadrants qui devront adapter leur communication hiérarchique aux attentes des télétravailleurs et des agents en présentiels… »
Lire le dossier spécialement consacré au télétravail dans le Comprendre & Agir #10 ici