Mesdames et Messieurs les conseillers départementaux,
Comme un très grand nombre d’agents de la collectivité, le syndicat FSU souffre de l’absence de
positionnements polique et idéologique clairs concernant le traitement réservé par la collectivité
départementale au traitement des Mineurs non accompagnés (MNA).
Lorsqu’en 2016 dans la loi relative à la protection de l’enfant le législateur abandonne la dénomination de
Mineur isolé étranger (MIE) pour lui préférer celle de mineur privé temporairement de représentation
légale (qui deviendra par la suite MNA), il envoie un signal polique fort : il indique que plus que l’origine
ou le statut, les services de protection de l’enfance doivent strictement s’attacher à la sécurité du mineur
et motiver leur action en ce sens. Il s’agissait « simplement » de se mettre en conformité avec la
Convention internationale des droits de l’enfant (CIDE) qui, rappelons-le, fut rafiée par la France en 1990.