« … il arrive souvent que la représentativité des organisations syndicales soit remise en cause par le politique alors même que leur nombre d’adhérent.es est très largement supérieur aux adhérent.es des partis politiques. De surcroit les représentant.es du personnel sont souvent élu.es avec un meilleur taux de participation que nombre de scrutins… Ces discours méprisants imprègnent la société toute entière et contribuent à la baisse de l’engagement citoyen et/ou salarié et plus globalement à l’affaiblissement des corps intermédiaires. Ils sont pourtant indispensables comme vient de le montrer cette séquence électorale avec l’appel quasi-unanime des acteurs syndicaux et associatifs à lutter contre celles et ceux qui portent des idées d’extrême droite.
En tant que militant.es nous savons combien il est difficile de concilier une vie professionnelle et familiale tout en s’engageant dans la société civile. Pourtant la séquence que nous venons de vivre et celles à venir montrent à quel point, en tant qu’agen.te, salarié.e et citoyen.ne, on ne peut rester en dehors des choix et des débats qui contribuent à déterminer notre quotidien et celui de nos enfants.
Le syndicalisme permet de porter haut et fort les revendications du monde du travail : La défense des libertés démocratiques, l’exigence de politiques publiques au service de la justice sociale et de l’égalité, le choix de l’éducation et des qualifications comme levier principal de l’émancipation de la jeunesse et des salarié·es, l’égalité entre les femmes et les hommes, sont pour la FSU autant de principes fondateurs d’une société égalitaire, féministe et écologique.
Certes c’est l’affaire de tou.tes, mais c’est surtout l’affaire de chacun.e. Plus que jamais le monde syndical a besoin de votre engagement … »
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