Les changements de grilles applicables aux personnels de la Fonction publique hospitalière au 1er octobre 2021 seront mis en œuvre pour les personnels de la Fonction publique territoriale au 1er janvier 2022. En conséquence, les grilles des infirmières, puéricultrices et cadres de santé seront modifiées à cette date de manière similaire à ce qui est prévu dans la Fonction publique hospitalière.
Le niveau de qualification et de responsabilités de ces personnels imposait de revoir leurs grilles et déroulements de carrière comme notre organisation syndicale le revendique depuis longtemps. A cela s’ajoutent des difficultés de recrutement auxquelles sont confrontées les collectivités en raison de la dégradation des conditions de travail des agent-es, d’un manque de moyens pour assurer un accompagnement de qualité des usager-es et d’un manque de reconnaissance salariale qui font que ces professions sont de moins en moins attractives. Les avancées contenues dans ces nouvelles grilles des cadres de santé, infirmières et puéricultrices sont très inégales en fonction des cadres d’emplois mais aussi de la situation des agent-es dans la grille. Nul doute que le caractère massivement féminin de ces professions joue dans le caractère parfois insuffisant et très tardif de leur revalorisation dans le déroulement de carrière.
Les sages-femmes de PMI, oubliées des mesures gouvernementales !
Mobilisées depuis la rentrée, les sages-femmes revendiquaient une revalorisation à la hauteur de leurs responsabilités. Le 24 novembre, un accord a été conclu sur le versant hospitalier (240 € de prime d’exercice médical + 78 €) qui ne s’appliquent que partiellement aux sages-femmes de la Fonction publique territoriale. Il est injuste d’octroyer des augmentations de rémunération aux unes et pas aux autres. Les sages-femmes font le même métier, ont les mêmes compétences, les mêmes responsabilités médicales qu’elles travaillent à l’hôpital ou en PMI. A partir du mois de mars 2022, elles devraient bénéficier d’une augmentation de salaire de 78 € en moyenne. Ce n’est bien sûr pas suffisant et cela crée des inégalités salariales entre les fonctions publiques. Nous continuons à exiger pour les sagesfemmes, comme pour toutes les professions largement féminines, des revalorisations de salaires.