Travail social et médico-social : il faut que ça change !

La FSU avait annoncé dès 2018 que les difficultés de la DGA-SD étaient en premier lieu structurelles : fonctionnement en silos, équipes trop réduites et cloisonnées, double hiérarchie, isolement professionnel, empilement des procédures, perte de sens, recul du service public, et parfois la mise en danger des professionnels comme du public. A cela se sont aussi rajoutées l’absence de reconnaissance et la perte d’attractivité pour les métiers du travail social et médico-social, le faible investissement sur les structures de l’aide sociale à l’enfance ou sur les métiers, comme celui d’assistant familial. Les professionnels sont plongés dans une spirale dont ils ne voient pas la sortie. Pour cela il faudra dépasser le saupoudrage et (enfin) s’attaquer à changer radicalement les choses. Retrouvez ci-dessous une photographie de l’instant concernant la DGA-SD, les revendications FSU pour le travail social et médico-social. Voyez aussi comment la FSU a travaillé tout au long de ce mandat pour améliorer la situation et les conditions de travail des assistants familiaux en continuant à tracer un horizon revendicatif pour les prochaines années. Enfin, pour finir, nous proposons un focus sur les singularités du métier d’infirmier.e en STPMI.

Travail social et médico-social : il faut que ça change ! : Il n’aura échappé à personne que le champ du travail social est aux abois tant au niveau national que dans la collectivité de l’Hérault. Rémunération, attractivité des métiers du social, manque de moyens, perte de sens, mettent à mal ce secteur professionnel.  Au département de l’Hérault, s’ajoutent les écueils issus de la réorganisation de la DGA-SD de 2017 qui ne cessent de se confirmer mais ne sont plus un sujet selon l’administration. Désormais, seuls des ajustements sont envisagés. Depuis l’été dernier, les agents des services de la Solidarité se font entendre après des années de conditions de travail dégradées et d’interpellations modérées à travers des courriers successifs.  Les OS les soutiennent et la FSU n’a pas attendu ces relances pour porter les sujets de la Solidarité de façon constante et appliquée depuis 5 ans. L’administration semble enfin se saisir de la problématique de la DGA SD en allant à la rencontre des agents sur site, réactivant des rencontres régulières avec les OS et se montrant force de propositions. Réelles perspectives de changements ou opération séduction ? Un virage est à prendre avec les agents ! GO GO GO !!!

La FSU avec les assistantes familiales : dans la durée et la constance ! : À sa création fin 2015, la FSU CD34 comptait déjà plusieurs assistantes familiales qui nous avaient suivis dans cette aventure. Notre action syndicale en faveur de la profession était naturelle car issue de nombreuses années d’engagement à leurs côtés. C’est dans cet esprit que nous avons poursuivi collectivement dans cette voie.

Focus sur les infirmier.es en STPMI : A l’heure où nous prenons connaissance de la note de la DPMI venant entériner une séparation et un cloisonnement des services (DEF, DASL, différentes MDS), la place des IDE questionne. En effet ces personnels, dont on module depuis des années les missions en fonction des besoins de service en faisant abstraction de leur spécificité mais aussi de leur inquiétude à se voir régulièrement projeté.e.s sur de nouveaux champs de compétences, sont une nouvelle fois les grand.e.s oublié.e.s.