Mobilisons-nous le 5 octobre !

Le gouvernement a justifié la loi du 6 août 2019, dite de « transformation de la fonction publique » par un supposé manque d’efficacité du service public, qui serait contraint par le carcan du statut et affaibli par des agent.e.s qui ne travailleraient pas assez, en particulier dans la fonction publique territoriale. Or, depuis le début de la crise sanitaire tout le monde s’accorde à reconnaître l’engagement quotidien des collègues de la FPT au service de toute la population 7 jours sur 7 et 24h sur 24. Les témoignages de reconnaissance ont fleuri dans les discours du gouvernement et des employeurs locaux…
Pourtant, si les services publics locaux et leurs agent.e.s sont salués dans les discours, dans les faits le statut et les conditions de travail continuent d’être attaqués méthodiquement. Sans parler du pouvoir d’achat en berne. En effet, les chiffres de l’INSEE sur les salaires dans la fonction publique confirment une perte de pouvoir d’achat importante des agents publics, en particulier des bas salaires. En outre, les agents des collectivités et de leurs établissements sont les salariés les plus mal payés en France. C’est dans notre secteur que le salaire médian est le plus faible, derrière le secteur privé.
Malgré cette réalité, le gouvernement persiste dans sa politique du givre : pas de dégel du point d’indice en vue, pas de mesures générales de rattrapage du pouvoir d’achat ! Rien non plus sur l’égalité professionnelle entre femmes et les hommes, les filières dites « féminisées » n’étant toujours pas revalorisées. Et « en même temps », nos employeurs ne font rien non plus pour corriger ces inégalités.
Pire, la pression est maintenue sur les employeurs territoriaux pour qu’ils appliquent les mesures injustes liées aux 1607 heures annuelles, synonymes d’augmentation du temps de travail. Et dans certaines collectivités, les employeurs s’emparent des dispositions permettant de restreindre le droit de grève de certains agent.e.s qui luttent pour l’amélioration de leurs conditions de travail, au prétexte de la qualité du service public…

LES SALAIRES C’EST PRIORITAIRE : DEFENDONS NOTRE POUVOIR D’ACHAT

Il y a urgence à combattre la politique libérale et austéritaire de ce gouvernement et à défendre nos emplois et les services publics de proximité. Car sa stratégie est claire : affaiblir les services publics pour mieux les privatiser, dans une période où leur renforcement est pourtant une nécessité. La baisse des salaires des agent-es est nette et les mesurettes prises pour courir après la hausse du SMIC montrent bien le manque de considération de ce gouvernement pour celles et ceux qui font le service public.


MOBILISONS-NOUS LE 5 OCTOBRE !

Le 5 octobre, manifestez :

  • à Montpellier : 10h30 cours Gambetta
  • à Sète : 10h30 place de la mairie
  • à Béziers : 10h30 Bourse du Travail